La lutte des classes, ça existe vraiment ?
Pour le multimilliardaire américain Warren Buffet, il n’y a pas de débat : « Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui a mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner. » Et les chiffres lui donnent raison. Aux Etats-Unis, les 100 plus importants PDG gagnent chacun en moyenne 1000 fois plus que leurs salariés ordinaires. Plus largement, 20% de la population mondiale consomme 80% des ressources de la planète. Et ces inégalités ne font que se creuser, parce qu’elles sont le fruit de l’exploitation des travailleurs par les capitalistes. La richesse mondiale a doublé dans les années 2000, pourtant les salaires ont baissé et le chômage a explosé. Pendant qu’un vieux rentier choisit son nouveau yacht, 450 SDF meurent chaque année. Pendant qu’une poignée de jeunes héritent des entreprises dynastiques, le chômage des jeunes dépasse 50% dans 5 pays d’Europe.
Mais est-ce que le mérite ne doit pas être récompensé ?
Les bourgeois et les politiciens à leur service répètent partout que les différences de richesses sont dues au « mérite » et au « travail » de chacun… Est-ce qu’un PDG travaille vraiment 1000 fois plus qu’un de ses salariés ? L’actionnaire principale de L’Oréal, Liliane Bettencourt, n’a quasiment jamais travaillé et son « mérite » est d’avoir hérité d’une des plus grosses multinationales des cosmétiques. Cela n’empêche pas un escroc comme Sarkozy de lui faire des courbettes pendant qu’il fait des discours sur « la France qui se lève tôt » et fait la morale aux « fainéants »…
La priorité c’est d’assurer l’égalité des chances alors ?
L’égalité des chances est un mythe, un conte pour enfants. Depuis tout petit on nous transmet l’idée que tout dépend de nous : travaille bien à l’école et tu auras un bon métier. Si tout le monde a cette fameuse égalité des chances, alors pourquoi 70 % des enfants de cadre exercent un emploi d’encadrement tandis que 70 % des enfants d’ouvriers occupent un emploi d’exécution ? Pourquoi trouve-t-on dans les universités et classes prépa 50% d’enfants de cadres et seulement 9% d’enfants d’ouvrier ? Pourquoi à l’inverse parmi les jeunes en CAP / BEP trouve-t-on 22% des enfants d’ouvriers et 4% d’enfants de cadres ?
D’accord, mais est-ce qu’il ne suffit pas de limiter les excès ?
La lutte des classes découle des intérêts contradictoires des classes sociales dans la production et le contrôle des richesses. Elle existera tant qu’il existera des salariés et des patrons, c’est-à-dire des personnes dont les moyens pour vivre dépendent principalement du fait que d’autres veuillent bien les employer, au prétexte que ces derniers possèdent les moyens de production (capitaux, bureaux, usines…). Les patrons et les actionnaires cherchent à maintenir ou maximiser leurs profits en intensifiant l’exploitation des salariés (baisses de salaires, augmentation de la charge de travail…).
Même si ponctuellement les salariés peuvent réussir à imposer leurs intérêts aux patrons, la bourgeoisie garde globalement le pouvoir politique sur la société. C’est pourquoi la lutte des classes ne prendra fin que lorsque les travailleurs auront aboli ce qui fonde l’existence et le pouvoir de la bourgeoisie : la propriété privée des moyens de production.
« J’ai vu des démocraties intervenir contre à peu près tout, sauf contre les fascismes »…L’Espoir (1937) – Citations de André Malraux
DANS LES GENS qui n’ont jamais travaillé il faut inclure les « hommes ou femmes politiques nationaux » ce sont eux qui stigmatisent les jeunes n’osant meme pas dire » faites notre métier vous gagnerez de gros sous plus vous etes incompetent comme sarko et francois » plus vous gagnerez de l’argent vous pourrez cumuler plusieurs mandats et a la retraite vivre comme des millionaires avec gardes du corps cuisinière chauffeur voiture de luxe et chauffeurtel GISCARD vousau bas mot vous ferez au minimum 10000 EUROS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!