COMMENT SARKOZY NOUS ENDETTE

Sarkozy c’est 196 milliards de recettes en moins en 2009 et  5 années de pertes de recettes non compensées. En France, nous n’avons pas de problème de dette, nous avons un problème Sarkozy. C’est un problème, non pas de dépenses en trop, mais de recettes en moins.

La vérité est que la droite a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. La vérité c’est que les dépenses publiques ont baissé de 1996 à 2008, et que ce n’est naturellement pas la source de l‘énorme dette voulue, provoquée, organisée par Sarkozy. La source principale des 23 points supplémentaires de dettes causés par Sarkozy provient de la baisse des recettes, pas de la hausse des dépenses.

Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (« Entreprises et niches fiscales et sociales », octobre 2010) : les 3 principales niches fiscales (elles concernent toutes les trois l’impôt sur les sociétés et avantagent les grands groupes), créées par la droite avant 2007, sont :

Régimes des sociétés mères et filiales : coût de 34,9 milliards d’euros pour l’année 2009. Régime d’intégration fiscale : coût de 19,5 milliards d’euros pour l’année 2009.  Niche Copé (taxation à taux réduit des plus-values à long terme provenant de cession de titres de participation : 8 milliards d’euros en 2009. Pour ces trois niches fiscales : un manque à gagner de 62,4 milliards d’euros.

Si l’on ajoute le coût (selon la Cour des comptes) des 3 niches fiscales ajoutées par Sarkozy  Heures supplémentaires : 4,5 milliards d’euros. TVA réduite sur la restauration : 3,5 milliards d’euros. Passage du bouclier fiscal à 50 % des revenus déclarés : 0,7 milliards d’euros. Soit 8,7 milliards d’euros pour ces trois niches fiscales.

Au total pour les 6 niches fiscales : 71 milliards d’euros. A comparer avec le plan de rigueur de 8 milliards d’euros.

Il faudrait ajouter à cela la baisse de l’impôt sur le revenu due à la diminution du nombre de tranches (de 13 avant 1986 à 5 aujourd’hui), au passage de la tranche supérieure de 65 % (avant 1986) à 41% aujourd’hui. Coût pour les finances publiques : 15 milliards d’euros en 2009. Il ne faudrait pas oublier la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (avant même les niches fiscales) : de 50 % à 34,6 % aujourd’hui. Coût pour les finances publiques : 20 milliards d’euros en 2010 (Rapport de la Cour des comptes 2010). Au total : 71 + 35 = 106 milliards d’euros en une année.

Niches sociales : 42 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2009 (Rapport du Sénateur de droite Jean-Jacques Jégou au nom de la commission des finances du Sénat – 2010) Intérêts payés aux détenteurs de la dette publique : 48 milliards d’euros en 2009.

Au total : 106 + 42 + 48 = 196 milliards d’euros en 2009 alors que le déficit public (État, Sécurité sociale, Collectivités territoriales, organismes centraux) s’élevait à 145 milliards d’euros.

Ceci est entièrement de la faute de Sarkozy : sans sa politique catastrophique, nous aurions probablement encaissé 1000 milliards de plus en cinq ans et ne serions pas dans la difficulté apparente actuelle dont il se sert comme instrument de chantage et de peur contre nous toutes et tous. Ne cherchez pas pourquoi ca va mal partout, nos salaires baissés et dans les écoles, les hôpitaux, les banlieues, l’emploi, la croissance, Sarkozy a tout étouffé, tout détourné, tout provoqué. Délibérément. Savamment.

Cliquez ici pour voir l’article complet et original de G.FILOCHE

 

4 réflexions sur “COMMENT SARKOZY NOUS ENDETTE

  1. Ajouter à celà les attaques dramatiques contre les corps intermédiaires et vous avez une situation créé de toute pièce pour que le peuple se rebiffe pour changer la donne de ces apprentis gestionnaires qui nous roulent dans la farine…
    N’importe qui aurait mieux que Sarkosy ???
    Il n’aime pas les ouvriers…et les contre pouvoirs de la société civile : voir le brûlot antisyndical du rapport Péruchot publié par mépris du peuple et de ses représentants syndicaux élus…

  2. Le mot privatiser peut être interprêté de plusieurs façons ; Aujourd’hui il faudrait nationaliser les autoroutes car les cochons de payeurs, c’est nous.
    De Gaulle avec le conseil National de la Résistance avait nationalisé EDF , les transports, les services publics… Il avait, avec les communistes et les socialistes, créé la sécurité sociale , tout ce que Sarko détricote comme du jamais vu , depuis 5 ans pour que la France ne se relève pas tant la corruption de la finance apris emprise et dont le symbole est le Fouquets

  3. Hélas, cela ne suffit pas à expliquer les 500 milliard d’endettement supplémentaire en 5 ans.
    La logique d’endettement dont le but est un chantage à la faillite fonctionne avec 2 pinces :
    – la première : on détruit le droit régalien d’un etat de faire sa monnaie, de la créer pour ses besoins d’investissement, et donc on paye au bas mot 40 à 70 milliard chaque année, rien qu’en intérêt.
    – la seconde, on réduit les recettes de l’Etat, notamment sur les riches.

    La 3ème étape, une fois bien endetté, voilà que rapplique les vautour qui avec leur amis banquier exige de privatiser tous : autoroutes, aéroport, transport, retraite, santé, écoles… vendre tout vendre soit disant pour remplir les caisses, mais en fait cela fait partie de la logique ultime du capitalisme et libéralisme : on ne laisse à l’etat que 2 force ; l’armée et les forces de l’ordres, et la justice, pour s’assurer que le peuples ne soit pas tenter de se révolter contre un système entièrement privatisé…

    c’est cela qui nous pend au nez… et comme cela se fait doucement… on ne réagit pas… comme le système est diabolique… L’histoire récente nous prouve se scenario…
    http://info-resistance.org

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