En Allemagne, berceau de l’entreprise, LIDL est régulièrement décriée par rapport à son attitude quasi esclavagiste envers ses employés. Non seulement le distributeur ne supporte aucune présence syndicale dans ses murs ou liquide abruptement un magasin si celui-ci s’est mis en grève, mais il fouille, observe, contrôle chacun de ses sujets régulièrement.
Le syndicat allemand Verdi a ainsi publié un « livre noir » qu’il alimente régulièrement pour dénoncer les rythmes de travail, les manques d’effectifs, les heures supplémentaires non payées, les pressions permanentes et les salaires de misère. Tel employé a ainsi reçu un avertissement où il était écrit : « La semaine dernière, vous êtes allé neuf fois aux toilettes et vous y êtes resté en tout 72 minutes. C’est 27 minutes de plus qu’autorisé ; elles vous seront dès lors retirées de Lire la suite